Le ministre de la Culture, le Dr Ghassan Salamé, a reçu l'ambassadeur de la République arabe d'Égypte au Liban, Alaa Moussa, dans son bureau de la Bibliothèque nationale de Sanayeh. Ils ont discuté de la coopération et des échanges culturels entre les deux pays.

L'ambassadeur d'Égypte a déclaré à l'issue de la rencontre : « Nos relations ont toujours été bonnes et nous avons des points communs, notamment dans le secteur culturel. Notre relation avec le ministre Salamé est véritablement longue et riche, riche de nombreuses expériences réussies. » Il a ajouté : « Ma rencontre d'aujourd'hui a porté sur l'aspect bilatéral dans ce domaine, et nous nous sommes davantage concentrés sur les antiquités, car le Liban abrite un certain nombre d'antiquités égyptiennes. L'État libanais, représenté par Son Excellence le Ministre, a d'ailleurs exprimé sa volonté de les restituer à l'Égypte dans les meilleurs délais. Nous préparons donc ces dossiers, dans l'espoir d'organiser prochainement un événement consacré à la restitution des antiquités à l'Égypte. Cela restera un axe majeur de la coordination égypto-libanaise et incitera également les autres pays possédant des antiquités libanaises à les restituer au Liban, tout comme le Liban restitue les antiquités à leurs propriétaires légitimes. Le Liban a également le droit de revendiquer les antiquités dispersées dans le monde. C'est un bon exemple, et, si Dieu le veut, il sera couronné de succès. » Interrogé sur son opinion concernant l'évolution de la situation au Liban suite à la décision du Conseil des ministres d'hier de restreindre les armes, il a répondu : « En vérité, nous constatons que l'État libanais est d'accord sur des points clés, notamment le principe de la limitation des armes à l'État. La question reste de savoir comment mettre en œuvre cette approche. Nous constatons les efforts déployés par Son Excellence le Président Joseph Aoun, ainsi que par le gouvernement et son Premier ministre. Ce qui s'est passé hier est positif, et cette question est en discussion. Je pense que le Conseil des ministres a pris des décisions importantes hier, et une séance est prévue demain pour en discuter avec l'État libanais et l'armée. La situation est en train de changer, car ce qui s'est passé est vrai, et nous ne pouvons parvenir à une conclusion sans dialogue et sans nous engager dans la mise en œuvre de ce qui est recherché. »

Il a ajouté : « En vérité, les actions de l'État et les décisions du Conseil des ministres d'hier sont de bons indicateurs. Elles nécessitent un examen approfondi et des recherches approfondies sur les meilleures façons de parvenir à un mécanisme permettant à l'État libanais d'atteindre ses objectifs. »

Concernant son évaluation du rôle de l'Égypte au Liban, il a déclaré : « L'Égypte continue de jouer un rôle et soutient le Liban avec toutes ses institutions. L'approche du président Joseph Aoun face aux défis auxquels l'État libanais est confronté, notamment la question de la limitation des armes dans l'État, est soutenue. Avant-hier, le président libanais et son homologue égyptien, le président Abdel Fattah el-Sissi, se sont entretenus par téléphone. De nombreux sujets ont été abordés, non seulement concernant les deux pays, mais aussi la situation dans la région, d'autant plus que celle-ci impacte fortement les deux pays. »

Moussa a conclu : « C'est l'occasion d'échanger nos points de vue, et je confirme que nos points de vue sont largement identiques sur la plupart des questions majeures et importantes auxquelles nous sommes confrontés actuellement. »